L'empreinte

Publié le par Marco

La passion de doigts qui 

rencontrent des doigts

des mains et puis des pieds

et puis l inverse aussi 

quand les uns s occupent des autres

missile du plaisir 

je rentre dans ta chair

torpille infinie 

Comme quand la vis entre 

dans le liège d une 

improbable soirée,

dans le cri que tu respires

j'existe parce tu gémis

Et les oiseaux s'envolent 

ensemble par dessus la vallée

L étreinte de mes phalanges 

sous le toit approximatif

acerbe vérité de la profondeur;

il n est de température que 

celle des sens qui brulent.

Les siècles sonnent le passé

Du roman et du gothique,

et j écris sur ton corps les secondes

présentes. Dehors la pluie nous 

montre le silence. Enfants rebelles 

nous étudions les éléments...

L odeur de brulée se dissimule 

lentement dans bouche

Et je t embrasse encore mon 

allumette éternelle jusqu'à 

ne plus avoir de souffle...

 

Publié dans Poesie

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