L'empreinte
La passion de doigts qui
rencontrent des doigts
des mains et puis des pieds
et puis l inverse aussi
quand les uns s occupent des autres
missile du plaisir
je rentre dans ta chair
torpille infinie
Comme quand la vis entre
dans le liège d une
improbable soirée,
dans le cri que tu respires
j'existe parce tu gémis
Et les oiseaux s'envolent
ensemble par dessus la vallée
L étreinte de mes phalanges
sous le toit approximatif
acerbe vérité de la profondeur;
il n est de température que
celle des sens qui brulent.
Les siècles sonnent le passé
Du roman et du gothique,
et j écris sur ton corps les secondes
présentes. Dehors la pluie nous
montre le silence. Enfants rebelles
nous étudions les éléments...
L odeur de brulée se dissimule
lentement dans bouche
Et je t embrasse encore mon
allumette éternelle jusqu'à
ne plus avoir de souffle...