Encre à Kerlouan
Un peu de violine dans l’océan
de Kerlouan, entre chien et loups
délave les buvards de la jetée
je me parfume à l’érotine musquée
Alcool pipermint , ambre incandescent,
citadine romaine, l’idée échancrée de
vouloir m’immoler de toi, feulement
sous la braise de l’alambic cuivre
cerveau reptilien, encre orthographique
détrempée, je détourne, acoustique,
la ritournelle affective, rapsodie soliste,
à coup de rame au large que je rallie,
je dérape un peu vers l’envolée, vers l’auloffée;
contre l’aparté, j’empanne , c’est fugace...
Et puis〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜〜
Je rejoins d’une seule grâce le liseré orangé
De l’onde, quand le soleil s’y veut baigner
pour réenchanter ce monde d’un merveilleux
où à nouveau, les blocs de granit se ramollissent
Roses, gris ou bleus, ne pas infléchir le chemin
Des laminaires quand la vague est hirsute,
Le finistérien borde et ma finistérienne est reine
Reviennent Arthur, la fée Morgane et puis Nolwenn
sur les airs de rumba d’un autre océan, ma coquille
pie mère s’échappe sur les portants nonchalants
des commandements très fiers, le froufrou
de ces oiseaux osseux, aux lettres timbrées,
aux enjambées tabagiques, décadentes allures,
dispersion anaérobique des urnes futures.
Marc